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Dernières sorties avant fermeture annuelle (1/2)

   

mercredi 28 septembre 2011

Depuis la dernière perturbation, qui a apporté LA chute de neige de septembre sur le relief (c’est une constante depuis des lustres, la chute de septembre, même si elle se réduit de plus en plus) le temps s’est diablement réchauffé, et la masse d’air pyrénéenne est devenue favorable à notre activité. Mais on est en septembre. L’apport d’énergie est plus faible, la convection, même si elle démarre tôt sur les faces Est, se termine plus tôt qu’en juin, méfiance. Remorqué sur la crête entre Aspe et Ossau, il faut choisir entre deux options : voyage sur le haut relief, ou faces Sud. Les pompes sont molles et paraissent trop espacées sur le haut relief. Les sierras ont l’air praticables, mais une fois n’est pas coutume, le cheminement vers la Collarada est dans le bleu. Ce sera donc un transit direct Sesque Formigal par le sud de l’Ossau, avec un garde au sol suffisante, parc naturel oblige. C’est ensuite l’occasion d’admirer plis couchés et chevauchements de la Partacua, en face Nord, car le contournement par l’Est est obligatoire pour arriver coté ascendant, situé coté Sud, où le calcaire est plié comme du chewing gum.


Partacua, face Nord et face Sud


La ballade se poursuit ensuite le long de la Tendenera, mais il y a depuis ce matin un voile de cirrus qui fait du sur place sur la partie occidentale de notre terrain de jeu habituel en bouffant l’énergie solaire dont nous avons besoin. Pour corser le tout, la crête de la Pineta est accroché, et même si on aperçoit des bases élevées de l’autre coté, on hésite à faire un aller simple dans le trou de souris sur le col d’Anisclo : si le raccrochage est problematique de l’autre coté, c’est vache casse à Ainsa. De plus Posets semble emballé dans la couche. Demi tour à regrets, en se demandant si finalement une option haute chaîne au début du vol n’aurait pas permis d’aller voir plus loin à l’Est.

Canyon d’Ordesa

Le cheminement vers l’Ouest est aisé du Canyon d’Ordesa au Visaurin, comme bien souvent. Ensuite, vers l’Ouest, plus rien. Il faudrait viser l’Anie, alors que sur le Sesques, un jouflu nous tend les bras.
Ibon d’Estany en fond de vallée d’Aspe


Ce sera donc un petit tour vers le Balaïtous, sur la haute chaîne, mais vite arrêté par un détail : les pompes donnant des bases hautes sont sur la crête frontière entre les sommets et au Nord les plafonds baissent doucement en rasant les crêtes, dans le parc de surcroît.


Le lac de Batcrabère au pied du Balaïtous. Les sierras cumulifiées une demi heure avant sont maintenant dans le bleu, il était temps de repasser coté Français
 
En juin on aurait poussé plus loin, mais à partir d’une certaine heure il est prudent d’assurer le local, et cette heure est plus précoce en septembre. Cap sur le 1er relief, où les bases sont à 2400 mètres, du jamais vu en cette saison. Cela permet de prolonger le vol vers l’Ouest, en assurant un retour en sécurité

Avec Bertrand sur la crête du Grand Quet entre les vallées de Ferrière et Lourdes

Alignement de dolines au nord du Maih Massibé, entre Aspe et Ossau

 
On ira perdre gentiment de l’altitude cap à l’Ouest, jusqu’à intersection d’un plan de retour confortable, croisé aux Issarbes
 
La montagne est belle, après demain, on remet ça.

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