Circuit de fin d'été
vers le Gers
dimanche
6 septembre 2015
Quelques
images
de la plaine en fin d'été
A
Oloron, le plus difficile est de s'extraire du local, car le
déclenchement est plus tardif qu'ailleurs pour cause
d'humidité piémontaise. Après un remorqué raté, c'est au
deuxième essai alors que Florian décollé de St Gaudens a déjà
passé Oloron cap à l'Ouest que je fais enfin le plafond.
Florian rame un peu dans une masse d'air molle comparée à
celle plus continentale qui lui a permis d'arriver vite, vent
dans le dos. Le ciel est plus engageant au Nord, c'est donc
vers Pau et plus que je mets le cap. A Pau, les 3 fréquences,
sol, tour et Pyrénées sont regroupées, le trafic est donc
faible. Pourtant à mon entrée dans la zone, le contrôle me
suggère un détour par l'Ouest car je ne peux garantir la durée
du transit en cheminant (!!!?) ni le plancher de l'évolution.
Tiens, ça c'est la première fois que l'on me fait le coup.
("vous pourriez gêner une remise de gaz" me parait un peu
léger comme explication, mais je me garde bien de commenter).
Petit temps d'étonnement avant de reprendre l'initiative, et
demander l'autorisation de me rapprocher jusqu'au gave pour
avoir une meilleure idée des conditions. Autorisation
accordée, ce qui me permet d'avoir une idée plus saine des
conditions toujours meilleures au Nord du gave, et surtout de
voir l'altitude, et la position de l'ombre des cumulus. 1700m
Qnh avec un Cu tous les cing kilomètres, j'ai rarement vu
conditions aussi favorables pour un transit. Alors j'annonce
fermement mais témérairement que je ne descendrai pas en
dessous de 1400m, et que dans 15mn je serai dehors. Et
effectivement j'étais au péage de Thèze 15mn plus tard, la
plus courte transition en cheminant par moi jamais réalisée à
Pau... L'échange radio suivant eut lieu beaucoup plus tard,
vers Riscle pour m'annoncer que les zones de Marsan se
réveillaient (un dimanche, pffff) et qu'il me fallait les
contacter. Comme tout ce qui volait dans le secteur contactait
subitement Marsan, il me fallut bien 10 minutes pour que le
dialogue put s'établir après un "je vous rappelle" de la
contrôleuse militaire. Entre temps j'étais sorti de la zone
active par l'Est, en route vers ces bastides au plan
rectangulaire.
Mirande
Bastides
Trie sur Baïse
Les
vallées rayonnant depuis le plateau de Lanemezan
Réservoir
de
Puydarieux, à l'étiage en fin d'été
Le
retour se fait par Mirande, Trie sur Baïse avec vue sur le lac
de Puydarieux bien déplété en cette fin d'été, puis Tarbes.
Florian dans le même temps arrive péniblement à Lanemezan. Il
ne dispose pas pour voyager plus loin du relief de la "boite
magique", surnom qu'il donne au transpondeur. La connaissance
de sa difficulté à cheminer sur ce secteur me met en garde. Il
faudra rester haut pour assurer une arrivée à 30km voire plus
d'Oloron. Le dernier cumulus joufflu est au dessus de
l'aéroport Tarbes Ossun, et pour y arriver, il faut passer
verticale Laloubère où il y a des largages parachutistes
depuis le niveau 100...
Tarbes
démontage
factory
dernière tache de soleil
Mise
en attente du posé de la dernière voile aux barbules à l'Est
du terrain de Laloubère, et dès le feu vert, transit. Comme on
est haut, pas de basculement de fréquences entre Pau et
Tarbes. Après Pontacq le ciel est complètement couvert. Il
faut impérativement faire le plein pour rentrer, sinon, cela
sera vache assurée. Pour mémoire, le maïs est encore debout, à
quelques parcelles près, et on peut considérer l'axe
Nay-Oloron comme non vachable sans risque. Après un plafond
atteint laborieusement sur le dernier polygone ensoleillé, ce
sera une arrivée dans de l'huile sur 30 km, malgré une ou deux
taches de soleil.
La plaine est
belle