L’hiver ne s’est
pas révélé génial (sauf pour les fanatiques de poudreuse) et
le début de printemps a été catastrophique (sauf pour les
fanas de ski de rando). Ce dimanche s’annonçant circuitable,
c’est la ruée. Tous les circuiteurs sont en piste, et six
planeurs en circuit au départ d’Oloron, c’est rare.
Pierre teste son
nouveau joujou, et décollant en premier passe sur la zone
centrale avant qu’elle ne devienne, non point inaccessible,
mais sans retour en sécurité pour un planeur qui
n’accrocherait pas, à cause de la nébulosité aux bases basses
sur le 1er relief. Il ira tourner au Port de la
Bonaigue, pendant que les autres resteront sur le piémont.
C’est une situation que j’ai connue il y a bien longtemps, la
meute rampant en bas, pendant qu’en squale, oui, en squale, je
tournais 300 bornes sur la chaine centrale. C’était le 6 mai
1995. Comme quoi, ça sert d’avoir des archives… 18 ans plus
tard, la situation est un peu différente. La chaine centrale
est vite inaccessible, ce qui n’était pas le cas ce jour de
mai 1995.
On rampera donc
avec des plafonds d’abord à 1300 mètres puis à 1800 voire 2000
mètres, pour rentrer, après un point tournant à l’entrée de la
vallée de Luchon, avant que les cirrus ne bouffent toute
l’énergie solaire dont nous avons besoin. Dommage, la masse
d’air était bonne.
Lourdes
en patrouille avec Vincent
Traversée
de
la vallée de la Neste de St Lary. Les cirrus sont là.
Tourroque
dont les carbonates dolomitisés du Jurassique ont longtemps
été exploités pour produire des lingots de magnésium à
Marignac. La Chine avec ses bas coûts de production a eu
raison de la production pyrénéenne, mais le gisement est
colossal
Sur
le chemin du retour vue sur la station de ski de fond de
Nistos
Le
Bassia, son cairn géant et son relai téléphonique
Surprise, une libelle à winglet sur la vallée de Campan
Tout
le monde est bien rentré, malgré les cirrus.
La montagne est belle