Tournée des aéroports internationaux.
29 août 2009
A Oloron, on est coincé entre la TMA de Pau et la montagne.
La montagne est réservée aux privilégiés qui ont acquis
suffisamment d’expérience pour n’y aller que quand les
conditions sont assez bonnes pour ne plus s’y faire peur.
La plaine, enfin, si on peut parler de plaine, est limitée au
nord par la TMA, infranchissable en direct pour qui n’est pas
équipé de transpondeur. Si on ajoute à cette contrainte
l’absence de zone posable entre les gaves de Pau et d’Ossau,
cela rend le terrain de jeu limité à la plaine entre Oloron et
Navarrenx. On voit alors toute l’utilité d’être équipé d’un
transpondeur. Pour un club, à enveloppe budgétaire moindre et
limitée, il est évident que l’équipement de tout le parc en
Flarm (système de détection de proximité) est beaucoup plus
utile sur le plan sécurité. Delta India, planeur privé, a été
équipé d’un transpondeur qui ouvre donc la porte vers le Nord,
et incidemment ferait buzzer le TCAS d’un liner lors de vols en
onde dans la LTA Pyrénées, si d’aventure il volait un peu bas
sur une route Pampelune-TAN… Le survol des aéroports de la
région est donc possible, la verticale étant d’ailleurs le point
de passage le moins perturbant pour le trafic commercial.
Samedi matin, couvercle plat prévu se désagrégeant pour laisser
place à des cumulus avant passage en thermique pur par le Nord.
J’avoue être monté au terrain sans espoir de voyager, oubliant
les petits gâteaux (mais pas l’eau) et sans avoir permuté dans
mon sac les jeux de cartes Castillans et Pyrénéens. Autant dire
sans cartes.
Ce fût l’occasion de faire un premier décollage sur la piste
planeur refaite en 2008 et remise récemment en service : un
billard.
Une fois en l’air, la stratégie consiste à ne quitter le local
que si on a 1200 m QNH de plafond, et ensuite ne pas sortir de
la zone cumulifiée. Le Nord paraissant cumulifié, c’est vers le
Nord qu’on mettra le cap… en se demandant à chaque pompe si ce
ne sera pas la dernière avant de faire demi-tour.
Ce petit jeu peut conduire plus loin qu’imaginé au décollage.
Point de virage à Aire (plus au Nord c’était trop bleu à mon
goût), pour ensuite aller voir, sans grignotteries à bord à
l’Est de Tarbes si les conditions étaient bonnes : elles étaient
correcte sauf le long du relief, où le couvercle restait collé
100 mètres plus bas que les bases de cumulus de la plaine. On
finira à Mauléon, en survolant au passage Esquiule en fête.
L’aéroport de Pau Uzein s’est offert une piste toute neuve
cet été
Aire sur l’Adour. On remarque en haut de l’image que
la fameuse déviation est le seul tronçon revêtu l'A65
Tarbes et les installations de démontage des avions. Un
liner aux couleurs d’Iberia et un aux couleurs de Virgin et
d'autres attendent d'être désossés.
on est loin d'imaginer que 12 ans plus tard le parking
d'attente pour désossage pourra accueillir plus de 50
avions.
En bas de l’image, un train de pèlerins, tracté par 2
motrices, de retour de Lourdes
Esquiule, dernière étape de la saison pour les
festaïres, après Pampelune, Bayonne, Mont de Marsan et Dax
Le piémont
Ogeu, couvert de bâches suite au bombardement de grêle de
l’été
sans la grêle, la vie serait belle