Ballade en patrouille vers Bagnères de Bigorre
Samedi 9 août
Matin bouché sur la plaine. Ça commence bien. Et c’est là qu’une lecture approfondie de tout ce qui est disponible sur le net peut se révéler utile.
1- la montagne, ce n’est pas la peine d’y penser, l’assèchement prévu permettra d’y aller en remorqué, d’en revenir en vol plané sans buter dans une entrée maritime, mais ça sera tout bleu dessus.
2- La plaine avec un plafond max prévu de 1500 mètres, why not ? mais en longeant le relief, car ça ne sera pas violent, et thermique pur gagnant par le nord.
Fort de cette information, les fous furieux décident un départ en montagne, enfin, en faces Sud pour être plus exact.
Parenthèse
Le terme « fou furieux » n’a rien de péjoratif. Il a été défini à Campolara voilà quelques années pour décrire les passionnés qui ne voulant manquer à aucun prix la 1ere pompe de la convection, s’alignaient en numéro 1, 2 ou 3 pour être certains de pouvoir tourner le plus loin possible sans manquer une minute utilisable. J’avoue faire moi-même partie des fous furieux de temps à autres.
Fin de la parenthèse
La rotation du remorqueur vers les faces Sud figurant parmi les plus longues de l’histoire d’Echo Roméo (le Visaurin, c’est pas la porte à coté), le décollage des pépères (dont je suis) se fait un peu tard, mais cela laisse plus de temps à la crasse pour se dissiper.
Une fois le plafond fait (1200 m QNH), on partira avec Bertrand sur la pointe des pieds vers l’Est, en prenant tout ce qui est bon, car on est loin des varios espagnols de mardi dernier. On restera prudent et groupé, l’asw20 équipé d’un transpondeur assurant la radio dans la zone de Tarbes (voir détails par ailleurs). Voler groupé avec le Flarm (surtout si on n’est que 2 planeurs dans la zone) donne un certain piment à la promenade, et soulage le pilote lorsque l’autre planeur est dans un angle mort. Avec Bertrand, on a fait gueuler plus d’une fois le biniou. A noter toutefois que si les deux planeurs sont sur la même verticale, le Flarm ne dit plus rien.
On découvrira de nouvelles constructions sur le Coté ouest de la piste d’Ossun, admirera la couche plate non convective de bordure de piémont qui semble couper en deux la montagne. On restera perplexe à la rareté des têtes de cumulus espagnols dépassant des crêtes frontières loin au sud, on survolera Lourdes avant de rentrer tranquillement à la maison après avoir un peu farfouillé en local Ouest du terrain. 150 km parcourus, ça n’est pas grand-chose à coté de la promenade du janus, qui après avoir compté le bétail à cornes en face sud du Visaurin (là, c’était un peu chaud) a pu admirer l’Aneto, et tâter de la pompe Sud-Ouest de Posets avant un retour à la maison sans problème vu les 3500 m de plafond à la dernière pompe mais "on top" . Nous, au Nord, on n’a pas dépassé 1400 m.
La vie est belle
Matin bouché sur la plaine. Ça commence bien. Et c’est là qu’une lecture approfondie de tout ce qui est disponible sur le net peut se révéler utile.
1- la montagne, ce n’est pas la peine d’y penser, l’assèchement prévu permettra d’y aller en remorqué, d’en revenir en vol plané sans buter dans une entrée maritime, mais ça sera tout bleu dessus.
2- La plaine avec un plafond max prévu de 1500 mètres, why not ? mais en longeant le relief, car ça ne sera pas violent, et thermique pur gagnant par le nord.
Fort de cette information, les fous furieux décident un départ en montagne, enfin, en faces Sud pour être plus exact.
Parenthèse
Le terme « fou furieux » n’a rien de péjoratif. Il a été défini à Campolara voilà quelques années pour décrire les passionnés qui ne voulant manquer à aucun prix la 1ere pompe de la convection, s’alignaient en numéro 1, 2 ou 3 pour être certains de pouvoir tourner le plus loin possible sans manquer une minute utilisable. J’avoue faire moi-même partie des fous furieux de temps à autres.
Fin de la parenthèse
La rotation du remorqueur vers les faces Sud figurant parmi les plus longues de l’histoire d’Echo Roméo (le Visaurin, c’est pas la porte à coté), le décollage des pépères (dont je suis) se fait un peu tard, mais cela laisse plus de temps à la crasse pour se dissiper.
Une fois le plafond fait (1200 m QNH), on partira avec Bertrand sur la pointe des pieds vers l’Est, en prenant tout ce qui est bon, car on est loin des varios espagnols de mardi dernier. On restera prudent et groupé, l’asw20 équipé d’un transpondeur assurant la radio dans la zone de Tarbes (voir détails par ailleurs). Voler groupé avec le Flarm (surtout si on n’est que 2 planeurs dans la zone) donne un certain piment à la promenade, et soulage le pilote lorsque l’autre planeur est dans un angle mort. Avec Bertrand, on a fait gueuler plus d’une fois le biniou. A noter toutefois que si les deux planeurs sont sur la même verticale, le Flarm ne dit plus rien.
On découvrira de nouvelles constructions sur le Coté ouest de la piste d’Ossun, admirera la couche plate non convective de bordure de piémont qui semble couper en deux la montagne. On restera perplexe à la rareté des têtes de cumulus espagnols dépassant des crêtes frontières loin au sud, on survolera Lourdes avant de rentrer tranquillement à la maison après avoir un peu farfouillé en local Ouest du terrain. 150 km parcourus, ça n’est pas grand-chose à coté de la promenade du janus, qui après avoir compté le bétail à cornes en face sud du Visaurin (là, c’était un peu chaud) a pu admirer l’Aneto, et tâter de la pompe Sud-Ouest de Posets avant un retour à la maison sans problème vu les 3500 m de plafond à la dernière pompe mais "on top" . Nous, au Nord, on n’a pas dépassé 1400 m.
La vie est belle
En spirale verticale Tarbes Ossun
Le pégase au nord de la bande nuageuse peu ou pas exploitable balisant le piémont
vu de satellite, ça donne ça:
Lourdes. La ville à gauche, la basilique à droite
Transit sur le lac de Lourdes
L'asw20 en spirale sur fond de pic du midi et Lourdes
en transit cap retour....
....et en compagnie de rapaces dans une ascendance
En spirale avec des oiseaux