30
juin 2007
Enfin une fenêtre météo qui correspond avec un samedi.
Le week-en dernier, les fous furieux sont partis alors que la
couche était en voie de non dissolution. Vu de la montagne, ça
donnait ça :
Evidemment, ça s’est terminé par un posé Jaca. Ils ne s’en sont
pas trop vantés, mais il valait mieux ça qu’une hasardeuse
percée sur les cailloux.
Aujourd’hui, vent de Sud-Ouest 20 km/h et instabilité. En hiver,
ça peut donner de l’onde car il fait trop froid pour un
développement instable. En été, ce genre de cocktail donne une
turbulence violente, des pompes hachées, et des vols fatigants.
Sommes nous en été ?
En remorqué dans l’huile de basse couche jusqu’au 2nd relief
c’est calme. Soudain alors qu’on envisage d’aller voir un rotor
qui semble à plus de 3000 mètres entre Aspe et Ossau, le
remorqueur plonge violement. On est en été, pas de doute. Et ça
a été comme ça tout l’après midi, sauf au vent du massif, où
c’était vraiment peinard. Mais il fallait y aller, au vent du
massif. Passage d’un ressaut à l’autre en force, (enfin plutôt
d’un rotor à l’autre) attiré comme un aimant par les cumulus
bourgeonnants au sud de la Collarada. Avec un plafond à 3000
mètres, c’est jouable.
Anayet, en route vers le
Sud-Est
Après la Tendenera, on perdait 600 mètres de plafond, sans voir
si ça remontait plus à l’Est. Cap à l’Ouest, la masse d’air
était plus sèche, genre cumulus de plaine au sud de l’Orhy. Ce
fût le seul moment calme de la journée. Florian épuisé jetait
l’éponge après deux heures de lessiveuse dans la Libelle du coté
du Sesques, Pierre en Janus réussissait à passer, mais au
forceps.
Orhy et Port de Larrau,
coté Espagnol
Synclinal d’Acher
Pour ma part, j’ai décidé le retour au Visaurin, après une
branlée mémorable.
Après une semaine chargée professionnellement, mon organisme a
décidé que ça suffisait comme ça. Même pas essayé de prolonger
la dernière branche.
La vie est secouée