Le
vol se terminera après un dernier point au km 30 à l’est
, sur le 1er chaînon
Epilogue :
Pendant
qu’on slalomait avec les congestus, vu d’en
bas, c’était Diên Biên Phu à Oloron.
Un
des largages basse altitude s’est mal passé.
Au lieu de tomber sur les 1100 * 300 mètres
d’herbe, les harnachés à casque lourd
ont pour une grande partie atterri devant les
hangars (non, tout de même pas sur les hangars
comme dans la pub bien connue pour une voiture
allemande ) où auraient pu être
stationnés tous nos planeurs. Le massacre a
été évité de justesse, mais le bord d’attaque
d’un de nos pégase à été sérieusement
endommagé (caisson défoncé sur 30 cm) par le
casque d’un des paras qui a terminé quant à
lui sa journée dans l’ambulance.
La
cohabitation est possible, mais qui va payer
les dégâts et la perte d’exploitation pour le
club dont la trésorerie est difficile à
maintenir en positif ? Faut-il qu’à chaque
exercice on laisse les portes des hangars
fermées ? Pourquoi sauter sous congestus avec
vent variable en direction en plein après
midi, au lieu de profiter du calme matinal ?
Quid des milliers d’hectares militaires
- tels le plateau de Ger - ? Ne suffisent-ils
pas à l’entraînement de nos valeureux
piou-pious ? Autant de questions auxquelles on
aimerait que la grande muette réponde.