De l’intérêt de savoir causer dans le poste pour traverser la CTR
Dimanche 2 mai 2004.
De
l’interet
de savoir causer dans le poste pour traverser la
CTR
Surprise ce matin, tout est bleu. Il a plu une bonne partie de la nuit, et visiblement c’est encore du sud-ouest comme la veille. Très rapidement des cumulus se forment sur les faces ensoleillées, ce qui n’est pas forcément bon signe. Florian décidément en pleine forme ballaste le pégase. Risque orageux sur la montagne, on va décoller dès que possible pour aller chercher de bonnes conditions au nord, et rentrer pas trop tard. L’accrochage est loin d’être évident. Les pompes sont pleines de flotte et les varios débiles. Le tout plafonnant à 1300 QNH. C’est seulement au nord de Pau que les varios s’améliorent, pas les plafonds. La moindre excursion sous la barre des 1000 m QNH se solde par un raccrochage long, ce qui laisse tout loisir de découvrir les beautés du Gers.
A l’Est un voile de cirrus monte du sud, et à l’Ouest ça cunimbifie sur le pays basque. Autant dire qu’on limitera la ballade, Florian à Aire, et votre serviteur à Condom, malgré de beaux cumulus prometteurs à perte de vue au nord. Ce n’est pas tout de partir, il faut rentrer.
Photo point de virage à Condom aéro
Traditionnellement, avec un vent d’Est en basses couches et la remontée des plafonds, le retour est plus facile que l’aller, au moins jusqu’au gave de Pau. C’est sans compter sur ce voile qui remonte du Sud, avec un cunimbe magnifique dont on sait qu’il dérive vers le Nord, et espère qu’il restera à droite de la route. Les pompes s’espacent et le meilleur plafond sera à 1400m QNH.
Enclume devant, et orage en dessous
C’est là que le facteur chance intervient. Un trou dans les cirrus se forme au moment du passage sur Uzein, ce qui instantanément déclenche les meilleures pompes de la journée. On aurait pu prolonger le vol un petit moment sous de belles rues de joufflus, mais le retour sur 118,77 est sanctionné par un « tout va bien, ça rentre, mais Bernard est au tas à Montaut avec le Janus ». Sacré Bernard. Il est temps que la mobylette revienne. C’est au Nord que c’était bon, pas en piémont ! Mais au nord il fallait causer dans le poste sur 126,52 ou 124,15, et ça, on aime où on n’aime pas. C’est dommage, car à Pau, les contrôleurs sont très sympas, et le dimanche le trafic y est moindre.
Alors on a sorti les soupapes pour tout ranger avant le dépannage, car le cunimbe suivant serait pour Oloron, c’est sûr…
Le Gers est joli.
Surprise ce matin, tout est bleu. Il a plu une bonne partie de la nuit, et visiblement c’est encore du sud-ouest comme la veille. Très rapidement des cumulus se forment sur les faces ensoleillées, ce qui n’est pas forcément bon signe. Florian décidément en pleine forme ballaste le pégase. Risque orageux sur la montagne, on va décoller dès que possible pour aller chercher de bonnes conditions au nord, et rentrer pas trop tard. L’accrochage est loin d’être évident. Les pompes sont pleines de flotte et les varios débiles. Le tout plafonnant à 1300 QNH. C’est seulement au nord de Pau que les varios s’améliorent, pas les plafonds. La moindre excursion sous la barre des 1000 m QNH se solde par un raccrochage long, ce qui laisse tout loisir de découvrir les beautés du Gers.
A l’Est un voile de cirrus monte du sud, et à l’Ouest ça cunimbifie sur le pays basque. Autant dire qu’on limitera la ballade, Florian à Aire, et votre serviteur à Condom, malgré de beaux cumulus prometteurs à perte de vue au nord. Ce n’est pas tout de partir, il faut rentrer.
Photo point de virage à Condom aéro
Traditionnellement, avec un vent d’Est en basses couches et la remontée des plafonds, le retour est plus facile que l’aller, au moins jusqu’au gave de Pau. C’est sans compter sur ce voile qui remonte du Sud, avec un cunimbe magnifique dont on sait qu’il dérive vers le Nord, et espère qu’il restera à droite de la route. Les pompes s’espacent et le meilleur plafond sera à 1400m QNH.
Enclume devant, et orage en dessous
C’est là que le facteur chance intervient. Un trou dans les cirrus se forme au moment du passage sur Uzein, ce qui instantanément déclenche les meilleures pompes de la journée. On aurait pu prolonger le vol un petit moment sous de belles rues de joufflus, mais le retour sur 118,77 est sanctionné par un « tout va bien, ça rentre, mais Bernard est au tas à Montaut avec le Janus ». Sacré Bernard. Il est temps que la mobylette revienne. C’est au Nord que c’était bon, pas en piémont ! Mais au nord il fallait causer dans le poste sur 126,52 ou 124,15, et ça, on aime où on n’aime pas. C’est dommage, car à Pau, les contrôleurs sont très sympas, et le dimanche le trafic y est moindre.
Alors on a sorti les soupapes pour tout ranger avant le dépannage, car le cunimbe suivant serait pour Oloron, c’est sûr…
Le Gers est joli.
