Faut jamais se presser
9 juin 2003
En ce lundi de pentecôte, la méteo est d’autant
plus incertaine que Meteo France est plus ou moins
en grève. On a un risque d’orage (mais on ne verra
pas un seul cunimbe de la journée), c’est
brouillasseux pour cause de temps pourri la
veille, ce qui empêche de se faire une idée du
comportement de la montagne, que l’on n’aperçoit
pas. La gare de Pau est mal accessible pour cause
de grand prix, et la SNCF est plus ou moins en
grève elle aussi, ce qui stresse un chouïa si on a
deux enfants qui doivent partir vers Paris, par 2
trains différents, pour cause de grève des
contrôleurs aériens le lendemain. Vers midi ça se
lève. La montagne est déjà cumulifiée. Evidemment,
on est en retard sur le terrain. Et comme on
cherche à rattrapper le retard, on fait des
conneries :
Conséquence : Interdiction d’aller aux vaches, et
4 heures pour réfléchir au moyen de rentrer à la
maison, et de récupérer la bagnole ensuite.
Largué au Nord de la Pierre St Martin dans un
rotor balisé par un vautour, on tournera à l’Orhy
à 4100 mètres en se demandant si des fois
quelqu’un ne rentrerait pas sur Pau-Nord le soir
pas trop tard,
Belagua
On réfléchit à Gèdre…
sommets
de Gavarnie
…en pente de nuage en imaginant un truc astucieux
genre navette en DR400 depuis Uzein (j’ai un vol
de contrôle programmé le lendemain vers midi), et
à Kakoueta en échaffaudant un truc de rechange au
cas où la météo ne permettrait pas la manip en
DR400. Pendant ce temps Benoît joint l’utile
(convoyage aéro du Janus vers Jaca) à l’agréable
(astiquer les sierras entre Mont Perdu et Forca,
en pente).
Merci à Florian de m’avoir raccompagné ver Pau.
Les stratus bas, malgré les 27° au sol ( !!!)
n’ont permis qu’une navette sol le lendemain. La
voiture était bien gardée : exercices militaires
sur le terrain, pour la semaine.