plaine

Tour du Béarn (14 mai 2003)


Courant d’air frais de nord, et suffisamment Nord pour qu’il n’y ait pas de marin en basses couches pour abaisser le plafond. Des cumulus en veux-tu en voilà dès 10 heures du matin à Pau.

 

Mais voilà, à Oloron, j’ouvre les portes du hangar à midi et demi, étonné d’être si seul un mercredi. Jacques, bigophoné pendant son déjeuner viendra vers 14 heures, et on ne décolle qu’à 14h15. Pour faire un 500, c’est mission impossible, un 300 why not, mais peu après le largué la radio-potins fonctionne et on apprend que Nogaro n’a pas l’air très enthousiaste, que les militaires sont de la partie au Nord de Garlin, et qu’à Bordeaux on repasse sur la fréquence tour de piste (ouhh là). Ça s’étale partout. Rien de tel pour modérer les ardeurs – ou foutre le moral a zéro - que des mauvaises nouvelles météo à la radio. Pourtant dans notre Béarn, ça a plutôt l’air de s’assécher, les bases sont à 1400NH parfois plus (le meilleur sera 1850 NH en fin d’après midi). Vers l’Est et le long de la chaîne, c’est soudé comme d’hab. Reste le nord ouest, et, une fois n’est pas coutume, on va aller voir vers Orthez si c’est sympa. Eh bien, c’était sympa. On aurait presque pu tenter Peyrehorade, c’est là qu’était le dernier joufflu, un peu plus bas qu’ailleurs, avec vue sur la mer. Point de virage à Salies de Béarn.
Mon appareil photo numérique ayant décidé de me lâcher, j'ai sorti l'ancien du placard, qui fait des images timbre poste plutôt minables de 135 000 pixels


de gauche à droite, Salies de Béarn, Mprlaas, la balise papaUniform
salies de béarn    Morlaas    papa U

Et ensuite ? L’Est n’est pas engageant, vers les Landes, c’est étalé, reste vers Garlin, au nord de Pau. Excellente occasion de se montrer aux contrôleurs sans préavis réglementaire, pour voir. Et ça se passe très bien. Pas de transpondeur, certes, mais un GPS, des annonces claires distance-terrain et altitude, et le gonio du contrôleur fait le reste : il sait où on est, précisément. Et comme le trafic n’est pas intense, le ton est décontracté. A Garlin, je me dégonfle. La visite à Aire sera pour une autre fois. Cap au sud puis Sud Est, car des largages de parachutistes ont lieu au niveau 140 rendant difficile le passage d’un planeur à la verticale de l’aéroport de Pau.

Ce sera Papa Uniform, balise située sur la route de Morlaas, dans l’axe d’approche 31 de Pau. Visuel sur un Embraer en finale, et hop, cap sur Pontacq pour un 3eme point. Avec l’assèchement de la masse d’air, ça devient excellent en local du terrain d’Oloron où les papys s’amusent… A Bordeaux, Kilo Victor dit que ce fut une petite journée (300 bornes au compteur quand même), pendant que je négocie un retour de Mauléon sous le soleil déclinant, dans une pompe à vautours en face ouest de la Madeleine. 210km pour un tour du Béarn sans préméditation.

 La photo numérique a fait des progrès depuis.


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