Quand ça se
couvre par le Sud, il faut espérer que
le vent se lève.
26 mars 2003
Mardi, les joufflus de la Collarada en on
amusé quelques-uns. moi j'étais au boulot, après
une visite d'urgence chez ma dentiste, et une
nuit pas facile en raison d'un plombage dentaire
usé. C'était pas volable pour moi, voilà tout.
Mercredi,
on espère que ce sera bon. La météo annonce des
passages de nuages élevés (pas bon ça, pour la
convection), et un renforcement hypothètique du
vent de sud (Aaaah que voilà une bonne
nouvelle). Sur la route, avant midi on voit de
beaux cumulus très haut, et à 13h00 tout est
bâché sauf loin à l'Est. Râââââ.
Après
avoir assisté à un passage en radada de la
cavalerie...
...je
décide
de jouer renforcement du vent. Départ dans
l'huile vers le 1er, le 2nd, le 3eme et enfin le
4eme chaînon. Le 4eme chaînon, c'est l'Ourdinse,
vous savez ce truc dégueulant pas vent d'Est
mais départ classique dès que ça vient du Sud.
Là ça se passe comme dans les livres. Les fumées
partant du 5eme chaînon descendent en face nord
au fond de la vallée. Donc elles devraient
grimper en face sud sur le 4eme (vous suivez?).
Largué à 1900 QNH (plus cher que la dernière
fois, le remorqué), ça monte en compagnie de
deux vautours
que la fumée ne semble pas gêner. A 2500m
terminus. Mais la dérive est costaude, et
l'altitude suffisante pour aller voir si l'onde
il y a au delà de La Pierre St Martin. Le
fond de la vallée d'Aspe est complètement
accroché à moins de 2000 mètres.
Onde,
que neni, mais des cumulus là ou se
trouvent les ressauts habituellement. Aux
Chalets d'Iraty j'arrête les frais à 1900 mètres
et repars ver l'Est ou se dessine un trou
ensoleillé avec lenticulaires, enfin.
Après
un top à 3800m, Le reste du vol s'est fait en
pente de cumulus. Sur la plaine, c'était noir,
au point que certains s'y sont demandés comment
des planeurs pouvaient être en l'air. Il a même
plu du sable sur ma bagnole.
Le
vol de pente c'est sympa (et rigolo lorsque la
pente bouge) et encore plus sympa si on peut
passer au dessus de la pente pour voir ce qu'il
y a derrière. A 4200 mètres l'effet s'arrêtait,
et derrière je n'ai guère pu voir le sol. Suis
joueur, mais l'IFR sur cailloux, non merci.
Alors je suis
retourné aux chalets d'Irati en continuant à
jouer avec les nuages. En face Sud-Ouest du
Sesque au dessus de cette Eygun, 500 mètres plus
bas (on le voit sur la photo, si si! regardez
bien), Bernard dans le Janus n'a pas réussi à
passer du thermique sous nuage à l'ondulette.
Quand on connaît Bernard, c’est que vraiment
c’était impossible à cet endroit là.
Cette Eygun
l'Ossau
190
km en 4h35, il n' y a pas de quoi pavoiser.
Pendant
que l'on rangeait les planeurs les militaires
sont venus préparer le terrain pour un de ces
exercices de nuit dont ils ont le secret. Tant
qu'ils ne jouent que la nuit...
La montagne est belle